Nous avons fêté Camille

A Ciney, ce 10 décembre 2011, nous avons fêté les 50 ans d'ordination de Camille : l'occasion de le remercier pour tant d'années au service de la formation dans le diocèse de Namur !










Un petit mot à situer dans le contexte de la session Focap 2011 : « Pour une contagion de l’agapè dans une économie de marché ».

Cher Camille,
Ceci est une petite surprise en ton honneur…
Pourquoi, nous diras-tu ? Qu’ai-je donc fait ? Que se passe-t-il tout à coup ?
Nous voulons te fêter parce que tu es un homme RICHE !
- Tu es riche parce que tu voyages beaucoup : aux 4 coins de ton jardin, de ton village, aux 4 coins du diocèse. Tu connais Blankenberghe et Ottrot par cœur et tout récemment tu as fini quand même par trouver le chemin qui mène à Rome.
- Tu es riche car tu as la chance de rester toujours jeune. Tu fêtes, en effet, cette année tes 50 ans ! De sacerdoce, avouons-le, mais ta vie de prêtre t’a préservé le dynamisme de la jeunesse.
- Tu es riche car tu es un homme très cultivé, toujours en train de te former : des sessions par-ci, des animations par-là ; les journées de Ciney ici et les formations Focap là-bas. Quelle chance tu as de découvrir ainsi la fine pointe de la théologie !
- Tu es riche car tu aimes la beauté et la grandeur des montagnes. Là tu gravis allègrement les pentes sans doute parce que tu vises le « plus près de toi mon Dieu ».
- Tu es riche parce qu’en toi l’agneau et le lion dorment ensemble. Tu peux être agneau : humble et discret tout en étant très efficace mais tu peux aussi être lion quand tu constates les faux pas de ton Église.
- Tu es riche car tu as beaucoup d’amis qui t’apprécient énormément. C’est pourquoi ils veulent te faire la fête et te remercier pour tout ce que tu leur donnes mais surtout pour tout ce que tu es.
- Oui Camille, tu es riche parce que, sans relâche et sans compter tes peines tu as beaucoup semé. Même en étant prêtre voué au célibat, tu as réussi à fonder plusieurs familles ! Et aujourd’hui, ta famille Focap te dit : « Tu as bien raison et surtout continue car là où est ton trésor, là aussi est ton cœur ! »
Merci Camille !

Ciney 2011




Se former pour espérer


Faut-il se lamenter, faut-il se réjouir ?

Si l’on veut voir les « affaires » qui secouent l’Eglise et les diverses « chutes » (des mariages, des vocations, des pratiques cultuelles, etc.), rien de bien enthousiasmant.

Si l’on se met à la recherche des ferments d’Evangile qui fleurissent ici et là, si l’on prend en compte la variété des formations qui sont proposées dans cette brochure, un peu partout dans le diocèse, par des groupes locaux qui ne s’essoufflent pas, il n’y a sans doute pas lieu de désespérer.

Les formations répondent à des besoins individuels de s’interroger sur sa foi, sur la vie et le monde, de remettre en question ses habitudes de pensée.

Elles proposent aussi de réfléchir ensemble, parce que la question de l’un ébranle ou conforte la vision de l’autre, parce que la confrontation des points de vue est toujours une richesse.

Les formations incitent aussi à l’action. Elles donnent des outils à ceux s’engagent pour que l’Evangile atteigne la femme et l’homme d’aujourd’hui. Parce que l’Evangile n’est pas un traité philosophique mais un ferment pour un monde meilleur.

Chaque formation est une semence pour des lendemains plus justes et solidaires, au parfum d’Evangile.

Se former pour espérer


Faut-il se lamenter, faut-il se réjouir ?

Si l’on veut voir les « affaires » qui secouent l’Eglise et les diverses « chutes » (des mariages, des vocations, des pratiques cultuelles, etc.), rien de bien enthousiasmant.

Si l’on se met à la recherche des ferments d’Evangile qui fleurissent ici et là, si l’on prend en compte la variété des formations qui sont proposées dans cette brochure, un peu partout dans le diocèse, par des groupes locaux qui ne s’essoufflent pas, il n’y a sans doute pas lieu de désespérer.

Les formations répondent à des besoins individuels de s’interroger sur sa foi, sur la vie et le monde, de remettre en question ses habitudes de pensée.

Elles proposent aussi de réfléchir ensemble, parce que la question de l’un ébranle ou conforte la vision de l’autre, parce que la confrontation des points de vue est toujours une richesse.

Les formations incitent aussi à l’action. Elles donnent des outils à ceux s’engagent pour que l’Evangile atteigne la femme et l’homme d’aujourd’hui. Parce que l’Evangile n’est pas un traité philosophique mais un ferment pour un monde meilleur.

Chaque formation est une semence pour des lendemains plus justes et solidaires, au parfum d’Evangile.

Ciney 2011


Deux journées de formation permanente à CINEY, Mont de La Salle,

les vendredi 9 et samedi 10

décembre 2011,

de 9h30 à 16h30

Pour une contagion de l’agapè

au coeur de l’économie de marché

avec Edouard HERR

Pour tous les acteurs pastoraux du diocèse de Namur :

prêtres, diacres, assistantes et assistants paroissiaux, professeurs de religion,

chrétiens en formation permanente, responsables de mouvement...

Inviter les acteurs pastoraux à une session portant sur l’économie, est-ce bien approprié ? Leur faudra-t-il devenir encore spécialistes en économie pour remplir leur contrat pastoral ? N’ont-ils pas suffisamment de travail déjà avec leurs tâches pastorales particulières, relationnelles, catéchétiques et liturgiques ?

C’est une manière de voir les choses. Mais, face à une économie de marché où la loi du plus fort écrase individus, familles, régions, voire pays entiers, n’est-il pas impératif que les chrétiens s’arrêtent le temps d’une session ? Pour mieux comprendre la situation, d’abord. Comment en sommes-nous arrivés à ces dogmes nouveaux de la compétitivité, de la croissance à tout prix, de la flexibilité du temps de travail etc. ? Pour réfléchir ensuite. Est-il possible de penser un fonctionnement autre ? Pour imaginer enfin quels choix fondamentaux pourraient être faits par les individus et les communautés chrétiennes pour infléchir la situation dans le sens d’une société plus juste et plus fraternelle.

La session abordera ce domaine selon les trois étapes du VOIR-JUGER-AGIR. Le temps du VOIR fera une sorte d’ « état des lieux » de la situation et apportera des clefs de compréhension du fonctionnement économique actuel. Le temps du JUGER analysera la situation à partir des points de repère venant des différentes traditions de sens. C’est là que la vocation révolutionnaire de l’agapè retrouvera toute sa pertinence. Enfin viendra le temps de l’AGIR où les participants seront invités à se positionner en « je » et en « nous » face aux situations vécues dans lesquelles ils se trouvent à la fois complices et solidaires.

Pour accompagner notre réflexion, Edouard Herr, jésuite, docteur en théologie et maître en sciences économiques, nous fera profiter de son expertise en articulant ces deux domaines.

En écho à sa parole, nous échangerons entre nous et avec lui nos propres réflexions et expériences. Pour que l’agapè devienne contagieuse et force des indignés.

Proposition d'un parcours de formation continuée

Pour qui?

Les acteurs pastoraux au service de l'Église diocésaine sont nombreux et divers: prêtres, diacres, assistantes et assistants paroissiaux, laïcs en responsabilité pastorale. Ils travaillent ensemble dans les différentes régions pastorales du diocèse. La formation s'adresse à eux tous.

Pour quoi?

Les objectifs de la formation peuvent s'énoncer comme suit: il s'agit de permettre aux acteurs pastoraux d'apprendre ensemble :

- à cerner au mieux les situations et enjeux de société et d'Église dans lesquels s'inscrit leur action pastorale;

- à partager les questions qui surgissent en eux quand ils essayent de penser leur foi et leur pastorale en prenant en compte cette situation et ces enjeux;

- à mener, avec des intervenants compétents (théologiens, sociologues, psychologues, pasteurs...), une réflexion pertinente qui ouvre à une expression de la foi qui soit en dialogue avec la vie, ses chances, ses questions, ses enjeux;

- à découvrir, dans l'exercice d'une réflexion partagée, la fécondité d'un travail d'équipe où chacun est amené à prendre en compte la parole différente des autres, et à s'ouvrir ainsi à une action pastorale concertée;

- à oser ensuite, grâce à cette formation, une action pastorale audacieuse qui sache inventer de nouveaux chemins de proposition de la foi dans le monde d'aujourd'hui.

Comment?

La réflexion part de la vie et de l'engagement pastoral des participants pour y revenir. Elle part de l'expression des participants (questions, préoccupations, souhaits...). Elle fait place à une phase informative constituée essentiellement par l'apport de l'intervenant extérieur au groupe. Celle-ci ouvre à une phase de confrontation et d'échange entre tous, participants et intervenants, où peuvent se construire les points de repère d'une pensée renouvelée. Elle débouche sur une réappropriation personnelle qui permet de faire apparaître les types de changements, comportements, engagements entrevus par chacun.

Un parcours de 7 journées

Deux brèves rencontres préliminaires permettront aux participants d'exprimer leurs attentes et leurs propositions quant au thème de réflexion et de passer contrat de formation avec les animateurs du groupe.

La formation elle-même se déploie sur 7 journées au cours desquelles il sera fait droit aux différentes approches de réflexion suivantes :

  • l'élaboration de la problématique
  • l'éclairage des sciences humaines
  • le lien avec l'Écriture et la Tradition
  • le questionnement théologique
  • la perspective pastorale

Conduite du groupe en formation

Deux animateurs accompagnent le groupe (environ 12 personnes). Pour les différents temps du travail d'un thème, ils font appel à des intervenants qualifiés.

Des frais?

La participation financière de chacun à l'ensemble de la formation s'élève à 120 euros.