Se former pour espérer


Faut-il se lamenter, faut-il se réjouir ?

Si l’on veut voir les « affaires » qui secouent l’Eglise et les diverses « chutes » (des mariages, des vocations, des pratiques cultuelles, etc.), rien de bien enthousiasmant.

Si l’on se met à la recherche des ferments d’Evangile qui fleurissent ici et là, si l’on prend en compte la variété des formations qui sont proposées dans cette brochure, un peu partout dans le diocèse, par des groupes locaux qui ne s’essoufflent pas, il n’y a sans doute pas lieu de désespérer.

Les formations répondent à des besoins individuels de s’interroger sur sa foi, sur la vie et le monde, de remettre en question ses habitudes de pensée.

Elles proposent aussi de réfléchir ensemble, parce que la question de l’un ébranle ou conforte la vision de l’autre, parce que la confrontation des points de vue est toujours une richesse.

Les formations incitent aussi à l’action. Elles donnent des outils à ceux s’engagent pour que l’Evangile atteigne la femme et l’homme d’aujourd’hui. Parce que l’Evangile n’est pas un traité philosophique mais un ferment pour un monde meilleur.

Chaque formation est une semence pour des lendemains plus justes et solidaires, au parfum d’Evangile.

Ciney 2011


Deux journées de formation permanente à CINEY, Mont de La Salle,

les vendredi 9 et samedi 10

décembre 2011,

de 9h30 à 16h30

Pour une contagion de l’agapè

au coeur de l’économie de marché

avec Edouard HERR

Pour tous les acteurs pastoraux du diocèse de Namur :

prêtres, diacres, assistantes et assistants paroissiaux, professeurs de religion,

chrétiens en formation permanente, responsables de mouvement...

Inviter les acteurs pastoraux à une session portant sur l’économie, est-ce bien approprié ? Leur faudra-t-il devenir encore spécialistes en économie pour remplir leur contrat pastoral ? N’ont-ils pas suffisamment de travail déjà avec leurs tâches pastorales particulières, relationnelles, catéchétiques et liturgiques ?

C’est une manière de voir les choses. Mais, face à une économie de marché où la loi du plus fort écrase individus, familles, régions, voire pays entiers, n’est-il pas impératif que les chrétiens s’arrêtent le temps d’une session ? Pour mieux comprendre la situation, d’abord. Comment en sommes-nous arrivés à ces dogmes nouveaux de la compétitivité, de la croissance à tout prix, de la flexibilité du temps de travail etc. ? Pour réfléchir ensuite. Est-il possible de penser un fonctionnement autre ? Pour imaginer enfin quels choix fondamentaux pourraient être faits par les individus et les communautés chrétiennes pour infléchir la situation dans le sens d’une société plus juste et plus fraternelle.

La session abordera ce domaine selon les trois étapes du VOIR-JUGER-AGIR. Le temps du VOIR fera une sorte d’ « état des lieux » de la situation et apportera des clefs de compréhension du fonctionnement économique actuel. Le temps du JUGER analysera la situation à partir des points de repère venant des différentes traditions de sens. C’est là que la vocation révolutionnaire de l’agapè retrouvera toute sa pertinence. Enfin viendra le temps de l’AGIR où les participants seront invités à se positionner en « je » et en « nous » face aux situations vécues dans lesquelles ils se trouvent à la fois complices et solidaires.

Pour accompagner notre réflexion, Edouard Herr, jésuite, docteur en théologie et maître en sciences économiques, nous fera profiter de son expertise en articulant ces deux domaines.

En écho à sa parole, nous échangerons entre nous et avec lui nos propres réflexions et expériences. Pour que l’agapè devienne contagieuse et force des indignés.