Deux journées de
formation permanente à Beauraing,
Maison de l’Accueil
Les jeudi 20 et
vendredi 21 novembre 2014,
de 9h30 à 16h30
Pourquoi lire l’Ancien Testament aujourd’hui ?
avec André WENIN,
professeur
d’exégèse de l’Ancien Testament à l’UCL
Pour tous les
acteurs pastoraux du diocèse de Namur :
prêtres, diacres, assistantes et assistants
paroissiaux,
professeurs de religion,
professeurs de religion,
chrétiens en formation permanente,
responsables de mouvement...
responsables de mouvement...
Aborder
le premier Testament n’est pas facile. C’est le moins qu’on puisse dire. Mis à
part quelques pages mieux connues, c’est, pour le chrétien moyen, une vaste terra incognita où l’on croise de la
violence en veux-tu en voilà, des personnages peu recommandables (à commencer
par Dieu), des lois largement périmées, des oracles obscurs, des appels à la
vengeance, etc. Quant au lien avec Jésus et les évangiles, il est tout sauf
évident. Sans compter le décalage culturel qui nous rend étrangers à cette
littérature et au monde dont elle provient.
Pourtant,
« ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ ». La phrase est de
saint Jérôme dans son prologue au commentaire d’Isaïe. Plus loin, il ajoute
que, dans ces Écritures « tout est rempli d’énigmes » et qu’il ne suffit
pas de comprendre les mots pour saisir le sens. Comme quoi la difficulté ne
date pas d’hier ! Mais il faut bien le constater : l’effort produit
depuis près d’un siècle au sein du Catholicisme pour donner une meilleure place
à la Bible et en promouvoir la lecture conduit paradoxalement au constat de
l’étrangeté de ce livre et à la question sur l’intérêt de sa lecture.
Pourquoi
lire encore le « Vieux Testament » comme on disait jadis ? Cela
vaut-il la peine d’aller dépoussiérer ce vieux livre ? Et si oui, comment
ne pas se méprendre à son propos, histoire de ne pas lui demander ce qu’il ne
peut pas donner ? Comment s’y prendre pour lui donner sa chance ?